
By Lucie, 18 ans
En cours | Dystopie, Action, Mystère, Drame | Fiction | 2 Chapitres | Rating T
Résumé :
La Vie. Un pauvre mot vite dépassé. Par l'usage qu'on en fait, par le moyen qu'elle devient. La vie devient mort aussi vite que nos souffles peuvent se perdre dans l'atmosphère. Nos êtres peuvent devenir poussière avant même d'avoir eu le temps de prononcer ne serait-ce qu'une prière. Avant même d'avoir regardé cette lune, pour demander notre chemin, notre destin. Pour la supplier de nous aider. Une fois, rien qu'une fois. Une toute petite fois. L'humain devient chair à canon, l'humain devient outil de mains supérieures, marionnettes usées à bon plaisir.
Ils m'ont engendrés, ils m'ont conçus, elle m'a mis au monde sous son regard angoissé. Et les années ont décidées de nous épargner la clémence. Le temps a décidé de nous filer entre les doigts. Je ne les ais pas connus. Le seul souvenir me restant d'eux est celui de corps mordant la terre, des corps se ressemblant tous. Des corps gisants.
Il a donc fallut partir, vivre malgré tout. Réapprendre à respirer, dans un monde semblant pourtant avoir oublié notre existence.
Des gamins perdus.
Il n'est pas devenu mon père, il n'a pas remplacé ma mère. Il est resté mon frère jusqu'au bout, il m'a tout appris, il a tout partagé avec moi. Il a été celui m'insufflant l'oxygène volé. Alors je crois que quand on m'a demandé de le tuer, mon c½ur s'est arrêté. La vie m'a laissée sur le pavé en même temps que son corps le percutait.
Le vent peut balayer leurs cendres, il n'arrachera pas ma volonté. Je serai la chair s'en relevant. Poussière ils sont, poussière je deviendrai. Mais avant, mon souffle les fera voler.
La Vie. Un pauvre mot vite dépassé. Par l'usage qu'on en fait, par le moyen qu'elle devient. La vie devient mort aussi vite que nos souffles peuvent se perdre dans l'atmosphère. Nos êtres peuvent devenir poussière avant même d'avoir eu le temps de prononcer ne serait-ce qu'une prière. Avant même d'avoir regardé cette lune, pour demander notre chemin, notre destin. Pour la supplier de nous aider. Une fois, rien qu'une fois. Une toute petite fois. L'humain devient chair à canon, l'humain devient outil de mains supérieures, marionnettes usées à bon plaisir.
Ils m'ont engendrés, ils m'ont conçus, elle m'a mis au monde sous son regard angoissé. Et les années ont décidées de nous épargner la clémence. Le temps a décidé de nous filer entre les doigts. Je ne les ais pas connus. Le seul souvenir me restant d'eux est celui de corps mordant la terre, des corps se ressemblant tous. Des corps gisants.
Il a donc fallut partir, vivre malgré tout. Réapprendre à respirer, dans un monde semblant pourtant avoir oublié notre existence.
Des gamins perdus.
Il n'est pas devenu mon père, il n'a pas remplacé ma mère. Il est resté mon frère jusqu'au bout, il m'a tout appris, il a tout partagé avec moi. Il a été celui m'insufflant l'oxygène volé. Alors je crois que quand on m'a demandé de le tuer, mon c½ur s'est arrêté. La vie m'a laissée sur le pavé en même temps que son corps le percutait.
Le vent peut balayer leurs cendres, il n'arrachera pas ma volonté. Je serai la chair s'en relevant. Poussière ils sont, poussière je deviendrai. Mais avant, mon souffle les fera voler.
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Lucie nous offre un blog d'apparence propre et soigné, avec un habillage correspondant bien à l'ambiance du récit et qui favorise une bonne visibilité, des couleurs qui n'agresse pas nos yeux. Je le trouve d'ailleurs très beau.
Concernant l'histoire, celle-ci est assez mystérieuse peut-être même trop. Si le mystère est important pour capter le lecteur, celui-ci a tout de même besoin de repères. On ne sait qui est le personnage, qu'est-ce qu'il fait là, que lui est-il arrivé, etc... C'est peut-être le style de l'auteure, mais je pense qu'il faut un minimum d'informations pour guider le lecteur et qu'il ne se sente pas trop perdu.
Autre problème, la construction des phrases.
Ex : Elle s'écrase de tout son poids dans la poussière, semble rebondir un instant puis s'abandonne. Perdue à terre.
"Perdue à terre" n'est pas une phrase, puisqu'il n'y a pas de verbe. Donc il serait plus judicieux de mettre une virgule avant perdue. Et ce n'est pas la seule fois que l'on voit ça dans le texte, certes les phrases longues sont ennuyeuse mais ce procédé de ""phrases" à répétition n'aide pas à la compréhension du texte.
A certains moments, on voit bien que l'auteure cherche à faire des phrases "complexes" mais le vocabulaire ne semble pas encore bien maîtrisé, les fautes d'orthographe sont assez présente dans le texte mais semble être causée par l'inattention .
Ex : Haletante, quatre fers à terre, elle halète.
J'avoue ne pas connaitre l'expression "quatre fers à terre"...
Pour bien terminer cette critique : l'histoire en elle-même n'est pas mal du tout, et j'y vois un certain potentielle. Lucie semble savoir où elle va et c'est un très bon point ! J'ai hâte de voir comment va évoluer l'histoire qui ne manque pas d'originalité.
Ma note : 7/10
CDLC-Fiction, Posté le dimanche 30 août 2015 14:00
Bonjour,
Je viens annoncer que j'ai maintenant 2 chapitres en ligne :)
A bientôt,
Lucie